Partie 2

Le soir venu, à la place d’aller dormir, les soldats suivent un dernier cours du soir : l’armement. Fabien et Thomas se retrouvent dans l’est du bâtiment dans un grand hangar, c’est le champ de tir. Un instructeur s’approche de la vingtaine d’hommes, une arme à la main :
_Ceci messieurs est la nouvelle arme sortis tout droit des armureries de cette planète. Vous connaissez tous le fusil d’assaut F2000 avec un chargeur de 50 cartouches, lance-grenade ? Et bien nous y avons apporté une petite modification, l’instructeur montre un petit boîtier d’une dizaine de centimètres sur le côté du fusil, ceci est le tout dernier joujou technologique militaire, c’est un mini lanceur à plasma !!
A ces mots, le groupe de soldats se regardent, l’air étonné, face à cette nouvelle invention. L’instructeur en chef s’avance du stand de tir, vise une cible située à une quarantaine de mètres et tir avec la nouvelle arme. Tel un éclair, un jet de lumière bleu clair sort du boîtier et explose littéralement la cible en mille morceaux. Tous les soldats présents sont ravis de voir l’effet dévastateur de cette arme. L’instructeur leur montre l’armurerie, et leur demande d’en prendre une chacun pour commencer l’entrainement. Les soldats s’exécutent :
_Sauf toi Thomas. Viens ici, explique l’instructeur. Il s’approche de lui et lui tâte les épaules. J’ai un cadeau pour toi. Ils se dirigent vers le dépôt d’armes, l’instructeur s’arrête devant une porte blindée, sort un trousseau de clés et ouvre la porte. Au fond de cette salle se trouve une arme de poids : c’est une double mitrailleuse électrique avec lance grenade. Capacité de 12000 tirs /minute.
_Super, je croyais que j’allais me coltiner ces petits fusils à 2 francs cinquante. Ça, ça me va convient. Je me sens homme avec cette arme. Ha !ha !ha ! Je vais m’en faire, ces saloperies vont savoir comment je m’appelle, dit Thomas avec enthousiasme.
_Pas de têtes brûlées, l’ordre et la discipline sont les mots d’ordre de l’unité. C’est toi qui es le soutien dans cette unité, tu as la lourde tâche d’assurer la protection des hommes lors de mouvement. C’est toi leur ange gardien. Je me suis bien fait comprendre ? dit calmement le sergent à Thomas
_Bien sûr, ne vous en faites pas, explique-t-il tout en s’équipant avec sa nouvelle arme qui pèse tout de même 35 kg.
Après avoir testé leur arme, où d’ailleurs Fabien s’est rendu compte de son habilité au tir. Les soldats vont dans leur dortoir. Une bonne nuit s’impose. Tandis qu’à l’autre bout du camp, le général parle avec les plus hautes instances gouvernementales : le président de l’ORI en personne par télécommunication, le général, avec un air soucieux s’explique :
_Monsieur le président, mes hommes ne sont pas prêts, ils viennent d’arriver aujourd’hui, ça serait un massacre de les envoyer récupérer les points vitaux perdus de cette planète. Laissez-moi encore un peu de temps, il faut …..
_NON ! Je suis déjà assaillit par tout ces politiciens qui me demandent des comptes, je suis très mal vu de la majorité des gens. Je dois assurer mes prochaines élections.
Furieux le général rétorque :
_Je ne permet pas que l’on sacrifie mes soldats dans votre intérêt personnel.
_Ne discutez pas mes ordres général. Demain vos hommes partiront pour récupérer les principaux points vitaux situés à 100 kilomètres au nord de la ville. En récupérant ces points, nous pourrons assurer la distribution de minerais dans toute la galaxie et aussi stopper l’avancée xénomorphe. Donc demain vous attaquerez simultanément la mine ainsi que la station aérospatiale de Cerfa. Je me suis bien fait comprendre ?
_Oui monsieur bien que cela me….
_ Bien, coupe net le président, je veux que demain tout ceci soit réglé. Bonne chance
La télécommunication coupée, le général frappe un grand coup de poing. Il regarde par la fenêtre, dehors il pleut. « Mon dieu, que vais-je faire ? »s’interroge-t-il.

c'est bien aussi